jeudi 11 août 2011

Mon été 2011 en quelques mots.

Réussite: Le Tecfée (Tests de certification en français écrit pour l'enseignement) au tout début de l'été. Bien contente, du premier coup et excellent résultat. La voie est ouverte pour entreprendre mon Stage III. 
Réglée : Une liste de 15 tâches à faire dans la maison et qui étaient restées en suspens tout au cours de l'année. Youppi!Fierté: Le sablage et la teinture du patio en bonne compagnie (fistons et amis néo-québécois). J'espère que le travail ne sera pas à reprendre tant il pleut quotidiennement depuis notre application de la seconde couche...
Plaisir : Accompagner H. (12 ans) dans sa francisation. De belles rencontres deux fois par semaine tout au cours de l'été. Il me dit que je suis un bon professeur. Heureusement! Je souhaite que son entrée au secondaire soit une belle expérience et qu'il soit bien accompagné dans son nouveau milieu à De Rochebelle.
Joie: Accompagner mon amie C. un matin par semaine chez elle durant sa convalescence. Elle fut impliquée dans un grave accident d'auto causé par un jeune récidiviste de l'alcool au volant. Préparer un repas avec Christine, c'est l'aider à se changer les idées et c'est donner du temps à une famille en or qui ne méritait pas de se faire foudroyer par ce mauvais sort.
Vacances: Une fin de semaine harmonieuse à l'Isle-aux-Coudres et belle descente de la Rivière-du-Gouffre en kayac récréatif. Beaux paysages de la région charlevoisienne.

Amitiés: De très belles rencontres amicales avec mes copines que je néglige en cours d'études! J'ai adoré vous revoir. Et d'autres à venir, je ne vous oublie pas.
Inquiétudes : Quelques nuits à dormir d'un oeil entrouvert dans l'attente du retour de mes 3 jeunes adultes sortis vivre leur été 2011: St-Jean à Québec, Métallica, baignade dans la rivière Jacques-Cartier, camping de copains. Et mon mari, parti pêcher en rivière.
Lectures d'été: J'avais une bonne liste, bien alimentée par des billets de blogueurs,ici, ici et ici mais je n'ai pas eu le temps de terminer le seul que j'avais commencé.
Etc: J'en oublie. Ce fut un tourbillon d'activités, de parties de soccer, de méga lunchs à planifier pour ces grands ados, mais tout cela sans la pression de devoirs ou lectures à terminer pour le lendemain! Un rythme molo , quoi!
Souhait: Bien hâte de retrouver mes collègues à l'université pour finir ce Bacc en enseignement de l'anglais langue seconde le plus vite possible.






mardi 17 mai 2011






La profession enseignante au Québec se pratique présentement en dehors d’un ordre professionnel. Cependant, les enseignants œuvrent à l’intérieur d’un cadre de devoirs professionnels et doivent faire preuve de compétences professionnelles. Je suis inscrite à un cours d'été Formation éthique et enseignement sous la direction de Denis Jeffrey, qui nous aide à résoudre différents dilemmes en s'appuyant sur l'éthique professionnelle. L'Ordre professionnel est souhaité compte tenu de la nature de la formation et de la complexité des responsabilités qui incombent à l'enseignant, ainsi que de l'exemple de moralité dont il doit faire preuve.


Est-ce qu’un Ordre professionnel assurerait une meilleure qualité de l’enseignement? C’est ce que défend R. Larouche dans un document mis en ligne dans le blogue de Mario tout de go. Billet du 16 mai. Étant donné que je suis inscrite dans une formation en Éthique et enseignement à ce moment même, les questions d'Ordre, d'ingérence et d'avis professionnel ont attiré mon attention. Ce document chargé de récriminations envers les nombreuses méthodes d’enseignement et d’apprentissage du français au Québec relève plusieurs problématiques attribuables au Mels.
Certains diront que ce document ressemble à un manifeste qui pourrait aisément servir une plateforme politique…
L’une des propositions soumises est de créer un Planificateur d’unités d’apprentissage. Cette proposition est basée sur un modèle ontarien. La diffusion des ressources (programmes et planifications) existe déjà, bien que ce ne soit pas centralisé; soit par le Mels ou par des regroupements existants selon les disciplines (Speaq, par exemple pour l’enseignement de l’anglais).



Les bouleversements numériques (e-learning et réseaux sociaux) auront sans doute un impact très important sur la profession. À ce sujet, voici un texte à approfondir de F. Guité : Révolution.




N'en reste pas moins, que tout doit être fait pour favoriser l'épanouissement des élèves et des enseignants dans leur milieu.
Je réfléchis à tout ça au cours de l'été ....




Et je lis:




Repères pour l'éthique professionnelle des enseignants
F. Jutras / C. Goyer, et collaborateurs, Presse de l'Université du Québec, 2009.

vendredi 29 avril 2011

Report on Speaq Campus Laval University 2011


Société pour la promotion de l’enseignement de l’anglais langue seconde au Québec / Society for the Promotion of the Teaching of English as a Second Language in Quebec.

A day like Speaq Campus is a great day for teachers in training: it is ongoing professional development that is varied, dynamic and stimulating and that, outside of the classroom. It takes a day like Speaq Campus to help us refresh some ideas & theories seen in class, and see some concrete applications in everyday life of experienced teachers. I have decided to share my recollection of the conferences I attended to help my own practice (Competency 11) and to convince fellow students of the Beals to attend next year!
The ESL Sky is the limit with Skype and Instant messaging Systems. Maria G. Contente shared her experiences with Skype in her classroom. There are many advantages to the use of Skype: she invites guest speakers from all over the world to address her students. Students are motivated to participate in debates on various social and ecological issues. Mrs. Contente explained her experience with oral skills homework done on Skype, and that ESL learners speak without fear on a one-to-one basis (although at home in their comfort zone, without the presence of peers). She further explained how she uses Moodle to plan her classes and upload files on Skype. She is quite inspiring, and one can tell that her students aren’t bored. They go on virtual trips. She maintains links with Brazil, and helps less fortunate people learn English through e-learning environments. One can see how Skype, as well as other e-learning tools, such as Elluminate, can help language learning in remote parts of the world where no regular institution can offer such courses. Mrs Contente also described her volunteer work in helping citizens of Rio de Janeiro to learn useful English-speaking skills to enable them to work for the Olympics in 2012.
Making the ESL classroom more brain-friendly, especially for teens. In this conference, Randy Hamlyn discussed the brain, how it rules our conduct and the importance of transforming information. He presented David Sousa’s book, How the Brain Learns and John Medina’s book Brain rules. Both authors are researchers in educational neuroscience. Hamlyn stressed the fact that ESL students shouldn’t rely on rote memory, but should transform information and reinvest their learning. He strongly suggested to use the first ten minutes of the class, that’s when students are most ready to learn.. He called this period prime time. I noticed how much importance he gave to concentration and the principles of wiring and rewiring the brain: a learned experience is rewiring. Every brain is wired differently and there are multiple intelligences. Hamlyn discussed the kinesthetic children who need to touch and manipulate. Teachers have different kids in a classroom and their job is that of facilitators: to trigger the students and support the students along their learning activities. Hamlyn’s presentation definitely sparked my curiosity to read more about brain rules and learning.

Surviving your first year teaching. Patricia Parks brought us humour on a serious topic. She shared her own experiences and many strategies about surviving a first year in front of a classroom. She insisted on being passionate about teaching and transmitting one’s passion. She suggested ending her classes positively; she thought it was important that students be able to make a choice (for example, on a final project or even on how to be tested and evaluated). She did apply consequences and cut out the funny ending if a class had been disruptive. Mrs. Parks starts her classes with a ten-minute silent reading which, she said, helped students settle and focus on English. She provided us with her 10 tips tool box, the first one being on planning. She confided that becoming friends with the students shouldn’t be a teacher’s aim, students have friends, but they need a teacher. It was good to hear an experienced teacher speak about her difficult times in the first year, and how she gradually organized her lesson plans and class management to make it a successful and pleasant learning environment for her students. Since a high rate of teachers drop out of the field within the first 5 years, it is most appropriate that future teachers get as many tools and information to help them along the first years which are apparently the hardest.
Help, my students can’t read and they won’t talk. Monique Mainella’s workshop was very structured and aimed at helping teachers to teach strategies to learners. Teachers often forget that students are scared to read in front of a class; they feel incompetent in front of a text in a second language, are worried about mistakes, and that they will have to answer questions. According to Mainella, the teacher’s role is important; he/she is responsible for the student’s willingness to speak. Therefore he/she should teach students strategies to read and speak in the group; give them time to process and think before asking for someone to answer. This reduces stress and creates an affective climate, which are part of a natural approach. An environment without stress will help comprehension but also help the students express themselves orally.
Mrs. Mainelle explained also that teachers can use anonymity to poll the classroom on the understanding of a question or subject matter. She also gave us a helpful tool: “my exit slip”, one short question or exercise on a slip of paper that students hand in before leaving class. It is a simple and effective way of surveying the understanding of a notion, and to identify those who need more explanations. Finally, she gave additional strategies to help the students read, adding visuals to support a text, for example.
Tips, tricks and tools to reach and inspire. Judith Rohlf’s message was clear, concise and important for improving our future teaching skills in the classroom. I retained her three principles: Structure for success (let’s remember that planning was also an important tip for P. Parks); use everything that you can think of to animate and explain and catch the students doing something good. This experienced woman shared with us numerous tips and tricks she had developed over her many years of practice. She highlighted the importance of simple class rules, of establishing routines and the importance of functional language posters. I can see that such posters are helpful for ESL learners and should be present in ESL classrooms. Personally, I noticed a classroom in one practicum where none were posted and that bare classroom seemed pretty uninspiring for kids: no functional language that could help them take risks in formulating sentences. Finally, Rohlf shared her enthusiasm for arts & crafts activities, which are a way to provide a pleasant atmosphere (affective factor in language learning for beginners), as well as an opportunity to learn and use the English words in association with objects. This is exactly what was taught in my Ped course: Teaching young children (S. Priego). Puppets, banners, mini-books are creative activities that involve “showing and telling” in the target language. J. Rohlf’s lecture helped future teachers review some of the cooperative structures such as: Think –pair-Share; Inside-out circle and showed different opportunities to get students to talk and participate.

To conclude, let me say that I truly enjoyed my time spent at Speaq Campus. The Speaq Campus committee had done a great job setting up the conferences, arranging for the good lunch in the Atrium and offering many attendance prizes.

vendredi 25 mars 2011

Tu parles pas anglais! Tu parles quoi alors?

Voilà une vidéo qui fait bien rire sur ce type qui ne parle pas l'anglais et qui lance un message aux gens bilingues !! Se mettre dans la peau de l'autre, c'est toujours bon.
Le blogue de cette apprentie-prof s'achève. Elle a été "découverte" et elle ne peut plus écrire sous la couverture de l'anonymat. Dommage car elle avait de bonnes anecdotes sur sa vie d'étudiante, de stagiaire et de suppléante. Tu feras quoi quand tu s'ras grande ?: Hors sujet pour une fin(?)

lundi 14 mars 2011

Tableaux blancs interactifs


Récemment, plusieurs personnes se sont prononcées sur l'achat et l'installation de tableaux blancs interactifs dans toutes les classes du Québec. C'est la nouvelle idée du gouvernement Charest pour amadouer les électeurs, parents et enseignants, sans se précoccuper du vrai coût, des besoins réels de chaque approche pédagogique et de chaque enseignant, et enfin des autres possibilités qu'offre la technologie mobile en éducation.

Donc, il y eut beaucoup d'échos dans les médias suite à cette annonce.

N'étant pas moi-même experte, quoique fort intéressée, je suis à l'affut des opinions exprimées par le milieu enseignant. Je vous recommande la lecture de ce billet de Patrick Giroux, professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi et intéressé aux TIC en éducation. Son expertise est garante d'une opinion éclairée. Espérons que son message se rende au bureau du Premier Ministre ainsi qu'à celui de tous les députés.
Et cette lettre d'opinion de deux jeunes élèves du secondaire , publiée dans Le Devoir:

vendredi 25 février 2011

Anglais intensif en 6e année: beaucoup de questions en suspens


Cette nouvelle de Jean Charest m’a frappée et a fait jaser plus d'une de mes collègues à l'université.
De nombreux intervenants ont commencé à réagir. Plusieurs points ont été soulevés : survie du français, particularités régionales, élèves en difficulté, recrutement de profs qualifiés, etc…Yes mais...Anglais intensif: la grande improvisation ....Je pogne les nerfs ....Immersion anglaise en 6e année: le milieu de l'enseignement s'interroge ...De l'anglais intensif en 6e année ....

À priori, je suis très favorable à l’implantation de l’anglais intensif. En tant que parent, je l’ai souhaité pour mes enfants sans que cela ne se concrétise. Je peux témoigner des grandes améliorations chez les enfants qui ont pu vivre de tels programmes. Certains enfants éprouvant des difficultés académiques sont souvent fort stimulés en anglais (approche communicative) et regagnent en confiance. L'attrait et la fuite vers le réseau privé sont souvent attribuables à l'offre de l'anglais enrichi ( à Québec. c'est le cas ).
Enfin, en tant que future enseignante en anglais langue seconde, je suis évidemment interpellée par cette nouvelle.
Mais voilà, Il y a deux aspects entre autres qui me tracassent :
L'Arrimage avec le secondaire ?
L'école secondaire, en particulier les profs de sec 1 et 2, sera-t-elle préparée à recevoir la clientèle qui arrive des "bains linguistiques"?
J'ai l'impression (j'ai eu l’écho) que les élèves qui ont la chance de vivre cette expérience s'ennuient ou régressent en sec 1 et 2 , car ils se retrouvent dans un environnement anglais sporadique et plus faible que leur niveau de compétence linguistique.
À mon avis, l'instauration de 6e intensif ne pourrait se faire sans une révision des programmes de sec 1 -5. A mon avis, ce serait une erreur d'instaurer ce programme unilatéralement sans planifier et implanter simultanément un nouveau programme enrichi au secondaire pour tous. Intéresser ou "accrocher" des élèves ne peut se faire en "enseignant" des choses déjà vues et revues. Or, avec la vitesse légendaire du Mels, je m’inquiète sur cet arrimage à mettre en place.
Autre point à considérer: la formation des maîtres.
Les facultés d’enseignement d’anglais langue seconde pourront-elles très rapidement préparer les futurs maîtres à faire de l’enseignement intensif ? Présentement aucun cours de pédagogie ne prépare les futurs enseignants à ce type d’enseignement. Les universitaires chanceux- c’est un tirage au sort qui attribue les stages- peuvent obtenir un stage auprès d'un enseignant qui a une telle pratique. Étant donné qu’il me reste 2 ans (sur 4) avant de graduer, il m’apparaît crucial que je puisse être formée à 100% (et même plus ) pour répondre aux futures exigences. Je pense que la formation universitaire devrait faire son MAXIMUM (programme et cours) afin que ses étudiants soient d’excellents profs auprès des jeunes et qu’ils soient sur un pied d’égalité avec les candidats anglophones qui arriveront des autres provinces et qui seront en entrevue.
Je fais allusion aux compétences linguistiques à l'oral, à l'écrit, aux compétences technologique, didactico-pédagogique, et autres.
Je poursuis ma réflexion....
Ajout (14 mars 2011):
Un reportage intéressant à l'émission Désautels du 11 mars 2011 :L'anglais intensif au primaire, une expérience d'Alma.
Le journaliste Daniel Raunet s'est rendu au Lac-Saint-Jean où, depuis 2003, se vit cet enseignement intensif. Le reportage aborde plusieurs aspects de la question, dont le faible pourcentage d'enseignants au primaire et sondaire (18%) ayant reçu un cours de méthodologie pour enseigner l'anglais intensif. Cela est mentionné par L. French, professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi.

lundi 14 février 2011

D'un Bacc à l'autre....Réflexion sur l'amitié


Tout récemment, j'ai eu la chance de souper en compagnie d'ami(e)s que j'ai connus à mon premier Bacc; un petite gang tissée serrée. Ça fait un fichu bout de temps qu'on se connait et qu'on s'aime bien. On a jasé du bon vieux temps, des profs, des étudiants, des voyages du programme d'histoire de l'art. On a fait le tour de notre jardin, de nos maîtrises ou doctorats commencés, terminés ou abandonnés, selon....

Aujourd'hui, curieusement, je suis à nouveau inscrite dans un Bacc, 30 ans plus tard... Pas des farces... J'y crois pas moi-même....Et je fais de nouvelles connaissances. Je tisse de nouvelles amitiés, avec les jeunes et moins jeunes. C'est sûr que je ne sors pas dans les party du Bacc, mais je crois que j'ai de bons échanges avec les jeunes. On rit bien ensemble, on stresse pour les examens, on partage nos expériences de stage!! On est monté dans le même bateau et on navigue ensemble contre vents et marées! Je me trouve chanceuse de faire partie d'un nouveau réseau d'entraide. Bien différent d'autrefois: aujourd'hui, on s'écrit à minuit sur Facebook pour avoir une info sur un devoir ou pour donner des nouvelles !!
Il y a une question qui m'est venue en tête: si cette nouvelle gang se soude et se rencontre dans 25 ans, serais-je de la partie ? Je serai grand-mère et active, du moins j'espère l'être en tout cas!. À l'instar de mes propres parents qui, aujourd'hui encore, démontrent une curiosité d'apprendre, j'espère avoir encore leur vitalité.
Bonne Saint-Valentin à tous, particulièrement à mon chum et mes fils que j'ADORE, à mes parents et aux membres de mes deux familles.
Bonne Saint-Valentin à toutes les autres que j'ai eu la chance de rencontrer sur mon parcours de vie familiale et qui sont devenues aussi de précieuses amies.

lundi 7 février 2011

Je réactive mon blogue !


Trop d'idées, trop de nouvelles expériences à partager: amitiés, vie de famille, Beals, projet Elluminate, cours pertinents ou non, le Tecfée à passer, les stages, etc. Ce ne seront pas les sujets qui manqueront.
Donc, je réactive mon blogue. Les billets rédigés en anglais s'inscrivent dans la compétence professionnelle 11 (MELS): "L'engagement dans une démarche personnelle et collective de développement professionnel", ce qui comprend de l'analyse réflexive.
Ceux et celles qui ne suivent pas Twiter ou Facebook pourront lire ici mes pensées diverses qui ont plus de 140 lettres! Pas nécessaire d'aimer ou de répondre, je le fais pour moi.

Journée cruciale: audience à l'immigration


Je voulais partager avec vous mes émotions du moment!
Aujourd'hui, une famille que je connais défend son dossier devant la Commission de l'Immigration et du statut de réfugié à Montréal. Cette famille est arrivée en plein hiver 2010 en ayant tout quitté pour des motifs politiques et de menaces sérieuses d'atteinte à leur vie. Tout était nouveau et chaque jour apportait son lot de nouvelles choses à faire pour s'installer. À titre d'exemple: déchiffrer des listes de matériel scolaire (avec multiples sortes de crayons et de duo-tang différents!!) était un choc sur le plan linguistique, culturel et monétaire !
Cet après-midi, ils seront en audience pour quelques heures afin de faire valoir leur histoire. C'est un moment crucial. Je crois qu'ils se sont bien préparés grâce à une avocate de MTL et grâce à un voisin, retraité de l’université et toujours impliqué dans la protection des droits et libertés.
On est donc chanceux de vivre ici et de compter sur un bon réseau d'amis. Plusieurs dans mon entourage ont soutenu cette famille au cours de l'année, ont aidé leur intégration et je les remercie. Les enfants sont si contents d'être ici et font preuve de tellement d'enthousiasme. Ils m'ont montré leur préparation à la dictée Paul-Gérin Lajoie. Dire qu'ils ne parlaient pas français il y quelques mois à peine. On ne sait pourtant pas s'ils pourront faire cette dictée ... en avril.
On se croise les doigts que tout se passe bien et qu'ils obtiennent une réponse favorable.
Certains diront que je verse dans l'émotivité! mais c'est plus fort que moi.

À tous ceux et celles qui m'entourent, je voulais vous le dire : vous comptez pour moi !!