dimanche 4 mars 2012

Pourquoi je suis en non-stage!

Quelques mots pour expliquer le fait que je ne sois pas en stage 3 à la session d’hiver 2012 comme la plupart de mes collègues de 3e année inscrits au Beals (Baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde).
Ce que cela m'a fait? Une période d'adaptation à mon nouveau statut de non-stagiaire et à celui de future graduée qui retarde tout d'un an... ça fait mal au cœur d’inscrire dans mon CV que je n’obtiendrai mon diplôme qu’en avril 2014.
Les faits : L’attribution des places de stage se fait de façon aléatoire par tirage au sort. Un numéro de choix de stage est attribué à chaque étudiant et j'ai reçu le numéro 28 sur 30. Lors du Jour J du choix des stages, à 11 h du matin donc, étant la 28e étudiante à choisir, il me restait le choix entre deux écoles : une dans la Beauce et une autre dans Portneuf. Pour des raisons personnelles et familiales, je ne pouvais me déplacer en Beauce pour cinq semaines, ni dans Portneuf matin et soir.
Ce qui a compté dans ma difficile prise de décision de ne pas m'inscrire à un stage à l’extérieur de la capitale : Être moi aussi parent, et d’avoir une maisonnée qui bouge avec les études et le va-et vient de trois adolescents pour différentes activités le soir; puis le fait que ma mère soit en traitement pour un cancer grave dont on ne connait pas trop l'évolution.
Questionnements: Je me demande pourquoi certains étudiants ont pu obtenir un stage à Québec même s'ils n'avaient pas encore réussi leur examen TECFÉE (Test de certification en français écrit pour l’enseignement). Certains ont même dû se désister après l'échec de leur TECFÉE, fin janvier, à quelques jours du début des stages. Leurs places sont tombées vacantes, mais n’ont pas été réattribuées. J'avais manifesté mon intérêt pour ces places devenues disponibles.
Une rencontre avec le responsable des stages à l'Université Laval a éclairci ma lanterne et m'a rassurée d'une certaine façon : il n'y a pas de passe-droit ni de favoritisme dans l'attribution des stages. Seuls les étudiants ayant des enfants de moins de treize ans reçoivent une priorité dans leur choix de stage. Or, ce n’est pas mon cas et je ne peux demander une priorité dans le choix de mon stage. Ma demande n'a pas été retenue, pas d'assouplissement. C'est correct, je l'accepte, tant que la règle s’applique uniformément, sans traitement de faveur. Il me semble tout de même qu'il pourrait y avoir plus de stages à proximité du milieu d'études et que l’Université devrait s’adapter à une nouvelle clientèle adulte qui est d’ailleurs de plus en plus sollicitée.
Quant aux étudiants qui doivent se désister à la fin du mois de janvier à cause d'un échec au TECFÉE et bien, j'apprends que les règles vont changer à l'avenir. En effet, il semble que ces personnes en éducation ne pourront plus faire une demande de stage tant qu'ils n'auront pas réussi le TECFÉE. Ce qui me semble évident et faire du gros bon sens. Autre solution à envisager: que ces étudiants se retrouvent en queue de liste pour faire leur choix.
Voir le côté positif: N'étant pas stagiaire, j'ai pu m'inscrire à plus de cours cette session‑ci. Je n'aurai donc presque plus de cours à suivre avant de terminer mon baccalauréat. De plus, j'ai fait le choix de m'impliquer bénévolement auprès d'une enseignante dans une école primaire anglophone. J’ai grand plaisir à côtoyer ces jeunes d'une classe multiniveaux de 1re et 2e année. J'observe une enseignante d'expérience qui a plusieurs compétences et stratégies à son arc. Je suis tombée sous le charme de sa classe.